La fiscalité française est une fiscalité particulièrement complexe c’est pourquoi tous les créateurs devront s’attacher les services d’un expert comptable qui se chargera de transmettre au centre des impôts les déclarations qui permettront à celui-ci de calculer les impositions qui seront à la charge de l’entreprise.
Si l’expert comptable peut être l’interlocuteur privilégié de l’entreprise auprès de l’administration cela ne doit cependant pas inciter le créateur à délaisser sa comptabilité.
Ce créateur doit en effet « rester près de ses sous » et suivre sa trésorerie, d’une part, son exploitation, d’autre part.
Pour suivre sa trésorerie, et notamment son compte bancaire, il pourrait tenir un petit registre dans lequel il enregistrera, d’une part, ses dépenses par chèque ou carte bleue et, d’autre part, ses recettes par chèque ou espèces, les recettes par chèque et les recettes en espèces pouvant être éventuellement regroupées jour par jour, s’il s’agit de recettes nombreuses et de faibles montants unitaires. Cette comptabilité « d’épicier » permettra au créateur d’anticiper les découverts éventuels et de les négocier à temps avec le banquier. Chaque fin de mois, le créateur pourra établir la liste de ses recettes et la liste de ses charges et immobilisations, sur un imprimé du type ci-dessous, ce qui lui permettra d’effectuer sans difficulté ses déclarations mensuelles de TVA.
Débits |
Dépôts |
Soldes |
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Dates |
Numéros chèques |
Nature des charges |
Montants |
Totaux |
Dates |
Nature des produits |
Montants |
Totaux |
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